Collaboration avec l'UNIL
Installé en septembre 2013 par l'UNIL, notre nichoir attend sa prochaine nichée de chouettes effraies. Il est installé dans notre petit rural, à l'intérieur, avec une entrée et un perchoir sur la façade.









L'un des bébés qui volent déjà, photo prise le 18 juillet 2016



Voici nos chouettes, elles sont belles, non? Photo prise en 2015
Voici deux des bébés de 2015. Le plus clair est un peu plus avancé et il vole déjà. L'autre est le plus jeune de la nichée.



Deux des bébés chouettes effraies, ici avec l'un des biologistes de l'équipe du Département d'écologie et évolution de l'Unil.

On suppose que le mâle a le ventre blanc et que la femelle est plutôt dorée. Cependant, pour connaître le sexe des chouettes effraies, les biologistes doivent faire des tests sanguins, seul moyen de le déterminer.

Les biologistes de l'Unil étudient les chouettes effraies. Ils comptent les taches qu'elles ont sur les plumes et sur la partie ventrale, mesurent le diamètre de ces taches et pèsent les petits rapaces. Ils sont ici en attente dans les petits sacs.

Collaboration avec Agroscope et CABI Europe
Depuis 2011, l'Écurie de la Venoge a collaboré avec Agroscope pour des recherches sur le Rumex, une plante indésirable contre laquelle les ingénieurs et les biologistes recherchent des moyens de lutte écologiques. Agroscope, en collaboration avec le CABI Europe-Switzerland Institute situé à Delémont, recherche des insectes capables de se loger dans cette plante et de la détruire de l'intérieur.
Cette collaboration s'est terminée en 2017 avec les derniers essais réalisés sur notre champ d'herbe et les résultats ont été envoyés au CABI pour analyse. Nous serons informés du succès (ou non) de ces recherches.

Les recherches étaient dirigées par Cornel Stutz, d'Agroscope, et Patrick Häfliger, de CABI, et elles ont été testées sur l'une de nos parcelles à Vufflens-la-Ville. Un papillon, la sésie de l'oseille, semble ainsi pondre ses œufs dans la plante, ses larves s'y développent et font ensuite mourir la plante.

Espérons que ces recherches aboutiront bientôt, utiliser la nature pour combattre les mauvaises herbes plutôt que la chimie est un moyen très intelligent et bien plus viable à long terme.
Voici la chrysalide de la sésie de l'oseille
(Pyropteron chrysidiforme)
Ici, la larve de la sésie de l'oseille.
La larve qui a pris ses quartiers dans une racine.

Et enfin voici à quoi ressemble la femelle de la sésie de l'oseille.
L’Écurie de la Venoge a été ravie de participer à ces recherches et espère qu'elles seront un succès. Nous sommes fiers d'avoir été l'un des trois sites d'essais de Suisse romande et l'un des six sites de Suisse!